Quand j’entends » clafoutis » je ne peux m’empêcher de penser au film d’animation « Shrek » et à la fameuse réplique de l’Âne, doublé par la voix française d’Eddy Murphy. « T’as déjà rencontré quelqu’un à qui tu dis : « fais péter le clafoutis ! », et qui te dit, « j’aime pas le clafoutis » ? Le clafoutis c’est exquis ! Il n’y a rien de plus clafoutant que le clafoutis ! »
J’ai toujours adoré ce film, et ce moment m’a toujours fait rire.
Bon parlons cuisine : vu que nous avons cueilli, au péril de nos vies, 1,8 kg de cerises, il en est resté pour un délicieux clafoutis. Soyons d’accord pour dire que le clafoutis de cerises (le classique) est quand même LE dessert inratable !
J’ai opté pour la recette du chef Grégory Cohen. Je l’écoute tous les matins sur France Inter; impossible de ne pas avoir l’eau à la bouche à l’écoute de sa chronique culinaire…! J’ai hésité avec une recette des Carnets de Julie, mais celle du chef Grégory était plus « légère ».

Place en cuisine :
400 g de cerises (Bigarreau) / 100 g de sucre ( 2 X 50 g)/ 125 g de farine / 3 œufs / 300 ml de lait (j’ai choisi du lait d’amande pour changer) / un peu de kirsch (ça tombait bien, j’avais une mignonnette cachée)
Commencez par laver et équeuter vos cerises. Placez-les dans un plat allant au four, saupoudrez-les de 50 g de sucre et d’une cuillère à café de Kirsch ( la moitié de la mignonnette y est passée, soit 1,5 cl). Enfournez 30 min à 180 degrés; le sucre et le Kirsch vont enrober et confire les cerises.
Pendant ce temps, battez les œufs avec le restant de sucre (personnellement je n’ai pas rajouté les 50 g de sucre préconisés, j’avais peur que ce soit trop sucré pour mon palais). Ajoutez le lait, puis, petit à petit, la farine ; mélangez bien, vous devez obtenir un appareil type « pâte à pancakes ».
Lorsque vos cerises sont prêtes, disposez-les dans un moule à tarte préalablement beurré; ajoutez l’appareil à pâte. Si comme moi vous aimez le Kirsch, ajoutez une dernière lichette avant d’enfourner pour 40 minutes à 180 degrés !
Cette recette nous a régalé, et pour ceux qui se poseraient la question, j’ai gardé les noyaux des cerises pour ce clafoutis. On dit que c’est meilleur… ! Si vous voulez mon point de vue, un jour, un chef un peu dans le jus, s’est dit : « et puis zut, on a pas le temps de dénoyauter, ça sera tout aussi bon ». Le résultat fut le même. Depuis il a juré, que c’était meilleur ainsi; et hop, voilà comment gagner du temps en pâtisserie. A débattre…